Mise en place d’une interface entre Chimio® et un logiciel d’hémato-oncologie pédiatrique
2 octobre 2008
S. Philippe1, V. Solans1, A.Coquard1, B. Dieu1, JP. Vannier2, M. Hiloli2, A. Simon3 1 Pôle Pharmacie, CHU de Rouen, France2 Service d’hémato-onco pédiatrique, CHU de Rouen, France
3 Direction de l’informatique et des réseaux, CHU de Rouen, France
Le CHU de Rouen a mis en place depuis un an la préparation centralisée des cytotoxiques conformément au contrat de bon usage. La montée en charge a été progressive et le dernier service pris en charge était celui de l’hémato-oncologie pédiatrique.
La multiplicité des pathologies et la complexité des protocoles (essais cliniques dans 95 % des cas, méta protocoles…) rendent cette spécialité particulièrement difficile à appréhender.
Le service d’hémato-oncologie pédiatrique a décidé, il y a plus de deux ans, de développer en interne un logiciel de prescription appelé Poséidon® qui est adapté à leur pratique. Celui-ci propose une aide précieuse à la décision thérapeutique (algorithme des traitements…) et une adaptation des doses en fonction de paramètres spécifiques (âge, radiothérapie, atteinte méningée).
Lors de la mise en place de notre UPC, la pharmacie a choisi le logiciel Chimio® qui permet de sécuriser le circuit du médicament de la prescription jusqu’à l’administration mais celui ci n’était aucunement adapté à la pratique de l’hémato-oncologie pédiatrique.
La création d’une interface entre les deux logiciels a donc été décidée. Après plusieurs mois de tests, l’interface est à ce jour opérationnelle.
Le médecin continuera de prescrire dans Poséidon et l’interface générera cette prescription dans Chimio®. Le "feu vert" médical et la traçabilité de l’administration seront faits dans Chimio®.
Afin de conserver au mieux une vision globale de l’historique patient et de faciliter l’analyse de la prescription, le pharmacien aura accès au logiciel Poséidon®.
Ce travail regroupant médecins, pharmaciens et informaticiens a permis d’une part de satisfaire les exigences de chacun et d’autre part de sécuriser le circuit de soins.